… et pourquoi c’est nécessaire ?
La qualité de nos fichiers multimédia augmente avec le temps, c’est indéniable. Nous étions à 480p au début d’Internet, à 720p il y a peu, et désormais en 4k. Forcément, le poids augmente en conséquence : la prochaine évolution, la 8k, pèse un poids estimé à 589Mo par minute.
Nous savons tous intuitivement comment ces fichiers multimédia se lisent sur Internet : la vidéo se bufferise et si le préchargement avance plus vite que la lecture de la vidéo, tout roule. Sinon ça mouline :
Partant d’un fichier source d’une qualité donnée, plusieurs raisons possibles peuvent expliquer ce lag :
Ainsi, le streaming simple impose que toutes ces conditions idéales soient réunies pour assurer au client une bonne expérience de navigation. Mais ce n’est pas possible, on ne peut pas et on ne doit pas préjuger du moyen d’accéder au médium. Tout le monde n’a pas la fibre par exemple, certains consultent des vidéos avec un vieux smartphone et j’en passe. Il y a à présent une grande diversité des moyens et des usages.
Doit-on empêcher ces utilisateurs de consulter notre contenu ? Évidemment non, et c’est précisément à ça que cherche à répondre le streaming adaptatif, il cherche à être universel. Et si vous vous demandez quel intérêt stratégique cela peut avoir, dites-vous que Youtube et Netflix fonctionnent exactement comme ça.
Dit plus techniquement, le streaming à débit adaptatif décorrèle les conditions de l’input des conditions de l’output pour garantir un confort de téléchargement spécifique au client. Comment ? C’est ce que nous verrons la prochaine fois.
Sources :